Politique : Clôture de la session de Mars, Jeanine Mabunda perd les pédales et conduit le FCC au déclin.
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Par la Nouvelle Afrique
Au cours de la session parlementaire de Mars dont la clôture intervient ce mardi 21 juillet Jeanine Mabunda et le FCC ont perdu d’importantes batailles.
A l’allure où vont les choses, Jeanine Mabunda mène le clan Kabila à la dérive. La dame de fer manque du cran de ses prédécesseurs à faire triompher des sales coups parlementaires avantageux au FCC qui par le passé ont affaibli l’opposition dans les deux chambres du parlement.
Deux actes maléfiques se sont butés à une contestation populaire et la dame d’argile et son FCC n’y pouvaient rien. Les lois Sakata-Minaku, l’homologation de Ronsard Malonda malgré le manque de consensus au sein des confessions religieuses, les deux projets qui raffermiraient l’hégémonie du FCC sur les institutions ont tous accouché d’une souris.
La horde des groupes parlementaires majoritaires à l’assemblée nationale a essuyé deux échecs cuisant, situation qui n’arrivait absolument pas sous Minaku et Boshab. En effet ces deux anciens speakers de triste mémoire de l’assemblée nationale ont incarné l’absolutisme d’une institution opaque aux principes démocratiques.
A part l’abolition des motions de défiance initiées dans la logique constitutionnelle du contrôle parlementaire, ils ont fait voter des lois électorales taillées sur mesure des ambitions de leurs familles politiques. Aubin Minaku et Evariste Boshab n’ont jamais eu l’intention de doter l’opposition d’un porte-parole conformément à la loi suprême.
La loyauté et la parité ont certes penché vers Jeanine Mabunda dans le choix opéré par l’autorité morale mais il lui manque le toupet d’effectuer des forcings pour la survie d’une coalition exposée aux risques qui découleraient de son impopularité.
Félix Tshisekedi malmène la dame à telle enseigne qu’elle lui a vidé la substance de l’adversité qui donnerait balance haute dans l’équilibre FCC-CACH au sein de la coalition.
En infériorité numérique au parlement l’UDPS qui a rallié le peuple à sa cause a fait capoter deux propositions capitales pour l’avenir du FCC sous un regard impuissant de Jeanine Mabunda qui s’est même vu l’accès d’accéder au palais du peuple. On se rappelle que même pour faire injecter Jean Marc Kabund de la vice-présidence du bureau de l’assemblée nationale, elle a eu du fil à retordre.
Déjà dès l’entame de la session de Mars Jeanine Mabunda a perdu le débat sur la constitutionnalité de l'ordonnance sur l’Etat d’urgence sanitaire. Une certaine aile dure du FCC avait émis des réels doutes sur la dame de pouvoir assumer les responsabilités lui confiées.
Jeanine Mabunda est pour ainsi dire un pont sur lequel on peut naviguer pour faire couler le FCC qui n’a que le parlement comme son unique arme de dissuasion.
Visiblement elle n’a pas calibre d’exécuter les menaces de destitution du chef de l’état en marge des polémiques sur la dissolution du parlement lors du dernier passage de Félix Tshisekedi à Londres.
La Nouvelle Afrique