Politique : JP Bemba cheval non partant dans le schéma visant la déstabilisation du pouvoir de Félix Tshisekedi
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L'autorité morale du MLC remet de l'ordre dans ses rangs parlementaires. (Doc)
Selon l'esprit et la lettre de la communication du leader du MLC , les élus exerçant sous le mandat du parti ont l'obligation de soumettre leur initiative à l'appréciation du groupe parlementaire MLC.
Jean-Pierre Bemba qui s'adresse au secrétaire général du parti, aux secrétaires généraux adjoints, aux députés nationaux et provinciaux ainsi qu'aux sénateurs de son parti, veut dissocier les démarches collectives des initiatives individuelles qui produiraient des conséquences politiques néfastes au MLC.
"Dans le but de maintenir la discipline et de garantir la cohérence de la ligne politique du parti, toute initiative parlementaire des élus MLC dans les assemblées délibérantes doit être comme une cause commune, par conséquent, il est impérieux qu'elle soit au préalable concertée au sein du groupe parlementaire. Toute initiative non concertée n'engagerait que son auteur" précise l'ancien Vice-président de la République dans son communiqué.
Il rappelle les députés MLC qu'ils représentent le peuple dans les assemblées respectives malgré les élections chaotiques tenues en 2018.
La communication du leader du mouvement de libération du Congo est consécutive aux démarches de deux élus nationaux du MLC ayant fait tapage au sein de l'opinion politique.
D'abord Jacques Ndjoli qui s'est montré très favorable à la convocation du congrès dans le format Mabunda-Thambwe Muamba alors que le parti présidentiel s'y opposait farouchement.
Ensuite Jean-Jacques Mamba qui a déclenché une procédure de déchéance du premier vice-président de l'assemblée nationale.
Notons que le député MLC reproche à Jean-Marc Kabund d'avoir évoqué un montant fallacieux sur la tenue du congrès dans le but de nuire à la réputation du parlement.
Lire ici la correspondance du patron du Mouvement de Libération du Congo:
La Nouvelle Afrique