Haut-Katanga : Traque de Gédéon Kyungu, le ministre Gilbert Kankonde revient de Lubumbashi mains bredouilles

Plus d’une semaine à la recherche de Gédéon Kyungu, la pléthorique délégation du Vice-Premier ministre et Ministre de l'intérieur retourne à Kinshasa sac vide

Par la Nouvelle Afrique 

A la tête d’une cohorte d’officiels dépêchés urgemment à Lubumbashi avec mission impérative d’arrêter le chef de Bakata Katanga, Gilbert Kakonde n’a pas eu la tête du chef rebelle le plus recherché par les forces de sécurité pour avoir tenté de déstabiliser la capitale cuprifère par des assauts répétitifs en début du mois de mars.

Le premier ministre et ministre de l’intérieur a cependant décrété une série de mesure tendant à faire endosser la mystérieuse fuite de Gédéon Kyungu en établissant une enquête visant le sillage de la police et de l’armée :

« Voici les mesures prises par la commission. En ce qui concerne les forces armées de la République Démocratique du Congo, c’est la poursuite des enquêtes par la justice militaire, pour déterminer les responsabilités dans tout ce qui est arrivé, l’appel en consultation à Kinshasa du commandant de la 22ième région militaire et son adjoint en charge des opérations et renseignements. Acheminement de tous les militaires en situation administrative irrégulière vers des structures de formation pour recyclage et orientation. Permutation des unités et de tous les militaires ayant fait plus de 5 ans de service dans la province du Haut Katanga. 

Les mesures arrêtées à l’égard de la police visent l’intensification des opérations :

« Organisation et intensification des opérations de police conformément à la cartographie de la criminalité de la ville de Lubumbashi appuyées par les forces armées. Evacuation des policiers accusant des carences en formation vers des centres d’instruction à Kinshasa. Permutation ayant fait plus de 5 ans sans affectation vers d’autres provinces 

Pendant qu’il faisait objet d’une chasse à l’homme pour avoir mené des attaques en pleine ville de Lubumbashi, Gédeon Kyungu avait disparu avec l’aide des certains officiers militaires selon les sources de jeune Afrique.

Lors d’un conseil supérieur de la défense, Félix Tshisekedi avait ordonné son arrestation immédiate.

La Nouvelle Afrique