RDC: Discours de Félix Tshisekedi sur la dissolution du parlement, J.Mabunda le trouve "indécent et stérile"

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RDC: Discours de Félix Tshisekedi sur la dissolution du parlement, J.Mabunda le trouve "indécent et stérile"

C'est une Mabunda en donneuse de leçons de droit constitutionnel à Félix Tshisekedi qui évoque la destitution en cas de haute trahison.

Par la Nouvelle Afrique 

Sans les préalables requis par l’article 148 de la constitution le président tombera dans la violation des textes, avise Jeanine Mabunda en réaction aux menaces sur la dissolution du parlement brandies par le président de la République en marge d’une rencontre avec la diaspora à Londres

« La violation des textes est régie par l’article 165 de la constitution qui dit que toute personne qui méconnaît notre loi fondamentale peut-être exposée au cas de haute trahison pour violation intentionnelle de la constitution".

Pourtant lundi 13 janvier, les présidents de deux chambres du parlement ont évoqué l’abstinence à des questions qui compromettraient la cohésion nationale a indiqué à la presse Jeanine Mabunda.

« Lundi 13, nous avons eu, comme les veulent les pratiques institutionnelles en RDC, un long entretien de 2 heures 30′ avec le président de la République Félix Tshisekedi. J’étais accompagnée de mon collègue du sénat, le président Alexis Thambwe Mwamba. Nous avons fait un tour d’horizon complet sur des sujets qui sont des points d’alerte, sur des sujets qui peuvent mettre le citoyen congolais mal à l’aise, sur les sujets qui peuvent diviser ou qui ne peuvent pas faciliter la cohésion nationale. Aussi bien la dissolution que des sujets sur les provinces…”

Qualifiant le débat d’indécent, accessoire et mineur par rapport aux douleurs sociales que vivent les congolais Jeanne Mabunda invite la classe dirigeante à focaliser son effort sur les urgences sociales au lieu d’un débat qui ne dénoue pas l’interminable souffrance des femmes rurales qui font face aux sévices de guerres et qui sont orphelins d’un appui gouvernemental conséquent. Les querelles puériles et intestines doivent s’effacer devant l’essentiel a-t-elle insisté.


Elle appelle tous les animateurs des institutions à réfléchir autour des réels problèmes congolais relevant de la compétence du gouvernant pour leurs résolutions notamment la balkanisation, les conditions sociales des veuves, mineurs, l’inflation du taux d’échanges qui passe à 1750 francs  congolais pourtant il y a une année s'échangeait à 1.600,  la misère des populations, la possibilité d’un emploi stable...sont là les questions qui nécessitent d’être débattues à fonds, a conclu Madame speaker de l’assemblée nationale au cours d’une cérémonie d’échange des vœux ce lundi avec les journalistes.

La Nouvelle Afrique 





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