OGEFREM : Le Directeur Général Patient Sayiba dévoile son plan décennal
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12 novembre 1980-12 novembre 2020: Cela fait exactement quarante ans depuis que l’Office de gestion du fret multimodal –OGEFREM- fonctionne en République démocratique du Congo.
Malgré les hauts et les bas de la conjoncture socioéconomique, cette entreprise publique a tenu bon grâce à la bonne gouvernance de son comité de gestion que dirige Patient Sayiba en qualité de Directeur général. Il s’agit d’un âge mais riche en réalisations, des batailles gagnées, des succès glanés et de contribution inestimable à l’économie et aux finances publiques de la RDC.
Au cours d’une cérémonie organisée à cette occasion, le Directeur Général, Patient Sayiba, a déclaré que pour "les hommes, l’âge de 40 ans est considéré comme la période où un homme peut reconstruire sa vie, changer de trajectoire et se lancer vers de nouvelles perspectives."
Par analogie, la vie d’une entreprise est généralement comparée à celle d’un homme. C’est ainsi que concernant la vie de l’OGEFREM, il a jeté un regard rétrospectif sur le parcours accompli par cet Office depuis sa création jusqu’à ce jour, en mettant en exergue les grands moments qui l’ont marqué au cours de cette période. Ensuite, il a fait connaître sous forme d’un Plan décennal, les perspectives retenues comme lignes stratégiques maîtresses devant accompagner l’Ogefrem jusqu’à son jubilé d’or, à l’horizon 2030.
A ce propos, il a indiqué qu’en sa double qualité de Conseil des chargeurs congolais et de bras séculier de l’Etat dans le domaine de la gestion du fret, le rôle et l’importance de l’Ogefrem dans l’environnement économique congolais, sont des évidences ineffables accentuées par le caractère fortement extraverti de l’économie congolaise largement tributaire des importations et des exportations.
"Les Conseils des Chargeurs ont été créés à la suite de la volonté des pays sous-développés, membres des Nations Unies, avec pour objectif principal d’instaurer l’équilibre dans l’Ordre maritime mondial au cours des années 1960 à 1980. Cette création a été d’une part, le corollaire de l’adoption, par la CNUCED, du Code de conduite des Conférences maritimes en 1974, en vue notamment de permettre aux pays en voie de développement de participer au transport du fret généré par leur commerce extérieur et d’autre part, à la faveur de l’obligation de la Charte d’Abidjan de 1975 faite à tous les Etats membres de l’Organisation maritime de l’Afrique de l’Ouest et du Centre –OMAOC-, de mettre en place des Conseils des chargeurs."
Fournir des statistiques fiables
La création des Conseils des chargeurs répondait donc au souci de restaurer l’équilibre dans l’ordre maritime mondial et de combler le vide de l’inexistence, en RDC, des Offices chargés des personnes mais seulement d’activités. C’est ainsi, a-t-il rappelé, que "vit le jour ce service public qui porta la dénomination de l’Office de Gestion du Fret Maritime. Ses missions consistaient à défendre les intérêts des chargeurs face à la toute-puissance des armements étrangers; faciliter en toute circonstance les échanges commerciaux via les transports multimodaux; promouvoir le commerce extérieur de notre pays; fournir les informations fiables attenantes au transport du fret et ses dépendances; lutter systématiquement contre le commerce triangulaire et la fraude douanière; fournir des statistiques fiables du commerce extérieur afin d’orienter les chargeurs vers les marchés plus rentables; organiser la gestion des risques de transport de cargaison de bout en bout. D’un mot, a-t-il souligné, il s’agissait de faire la traçabilité et le suivi des marchandises en vue de faciliter leur prise en charge à l’arrivée et influencer à la baisse les prix à la consommation, de manière à accroître le pouvoir d’achat de la population, lequel stimulera à son tour la consommation qui demeure le principal moteur des investissements et par ricochet, de la croissance économique congolaise."
A ce sujet, le DG a rendu un vibrant hommage aux membres du premier Conseil d’administration dirigé par feu Ya Mutuale.
Malgré des difficultés de tous ordres, le Directeur général a réussi à enregistrer seize grandes réalisations dont la première concerne la mise en place de l’OGEFREM en tant que structure fonctionnelle et opérationnelle, sa proposition au Gouvernement, à travers son séminaire historique de la N’sele de 1987, du système de Guichet Unique en RDC, ainsi que l’idée de réduire de vingt à quatre, le nombre de services intervenants aux frontières, appelé «Ordre opérationnel aux frontières » en place jusqu’à ce jour.
L’OGEFREM a réussi à faire plier le bloc compact des armements, notamment par la réduction des coûts des transports en faveur des importateurs zaïrois de l’époque. Cette victoire a constitué à juste titre une des réalisations majeures cadrant justement avec la première des missions assignées aux Conseils des Chargeurs ; la résistance couplée à la victoire face à la menace de suppression de l’OGEFREM par les institutions de Bretton-Woods, en l’occurrence le FMI et la Banque Mondiale.
Ces institutions se sont heurtées à la détermination des agents et cadres l’Office qui ont démontré le contraire, en mettant en avant le rôle et l’importance de l’Office aussi bien vis-à-vis des Chargeurs que pour le bénéfice de l’Etat congolais.
"En 2003, à l’instar d’autres Conseils des Chargeurs, l’OGEFREM est parvenu à marquer un autre grand point avec le développement et l’opérationnalisation de l’instrument de traçabilité de fret connu sous l’appellation de Fiche Electronique des Renseignements à l’Importation (FERI) ou Bordereau Electronique de Suivi des Cargaisons (BESC) dans d’autres pays africains.
Ce document", a expliqué DG Sayiba, "permet d’assurer la traçabilité et le suivi de la marchandise de bout en bout, de manière à anticiper sur les opérations de dédouanement par la mise en place d’un plan financier et de réduction des coûts de séjour; de lutter contre la fraude douanière et de contribuer à l’accroissement des recettes de l’Etat, notamment grâce à la communication, au cordon douanier, de la vraie valeur des produits importés, en quantité et en valeur; de constituer une banque de données économiques et commerciales, facilitant ainsi la production des statistiques lesquelles contribuent à leur tour à la détermination des valeurs mercuriales des taux de fret entre tous les ports.
Par ailleurs, l’OGEFREM a construit des plateformes logistiques appelées des infrastructures d’assistance aux activités des chargeurs. C’est dans ce cadre que l’OGEFREM a construit et opérationnalise les parcs à véhicule et à bois à Boma, et cet élan se poursuit avec la construction en cours du port sec de Kasumbalesa.
En 2009, à la faveur du processus de réforme des entreprises publiques, l’Ogefrem a élargi le périmètre de ses missions au-delà de l’aspect du commerce maritime qui a été à l’origine de sa création. Ainsi, à l’occasion de sa transformation juridique, il est devenu l’Office de Gestion du Fret Multimodal.
Accroissement du patrimoine immobilier
Plus loin, le DG Patient Sayiba a signalé "qu’au cours de la période 2012-2016, l’OGEFREM a accru son patrimoine immobilier, en construisant des bâtiments administratifs afin d’améliorer les conditions de travail de son personnel et montrer son rayonnement au sein des entreprises du portefeuille public. Il s’agit entre autres de l’érection du siège administratif à la Gombe, à Kinshasa. L’entreprise a par aillurs acquis un siège à Beni, des terrains à Dilolo, à Kasumbalesa et les négociations sont fort avancées pour obtenir un autre Immeuble à Kinshasa/Gombe."
Par railleurs, pendant les trois dernières années, et grâce à une vision managériale traduite sous forme de «Gestion Axée sur les Résultats», l’OGEFREM a enregistré des nouvelles réalisations au cours de la période (2017-2020), qualifiée de «Dispensation du décollage de l’OGEFREM». D’autres avancées sont le parachèvement de la transformation juridique de l’OGEFREM par l’obtention et la signature des quatre textes réglementaires, dont deux Arrêtés Interministériels et deux Arrêtés ministériels, renforçant ainsi le côté souverain de l’entreprise et constituant les assises juridiques qui lui permettent d’exécuter ses différentes missions. Il y a aussi l’effectivité de la mise en œuvre du caractère multimodal de l’Office décrété depuis 2009.
C’est grâce à cela que l’OGEFREM assure la gestion, la couverture et la traçabilité du fret non seulement maritime, mais désormais multimodal, la couverture effective des exportations par l’opérationnalisation de la Fiche Electronique des Renseignements à l’Exportation (FERE). Grâce à ce document, l’OGEFREM assure désormais la couverture et la traçabilité du fret à l’import comme à l’export; le développement et l’opérationnalisation d’un système électronique de suivi des cargaisons propre à l’OGEFREM, la couverture et la traçabilité quasi-intégrale de tout le fret à l’import et à l’export généré par l’économie congolaise. Ce qui constitue une avancée notable d’autant que pendant 38 ans, l’entreprise ne couvrait aucune cargaison à l’exportation, se limitant à une partie du fret à l’importation, notamment sur la façade ouest.
Ce niveau a été atteint grâce à la stratégie de diversification des mandataires agissant à travers les différentes zones géographiques du monde; la revitalisation des différentes entités décentralisées et représentations de l’Ogefrem.
Un nouveau souffle
Bien plus, le DG a reconnu l’efficacité du nouveau management qui a revitalisé des centres des profits, dorénavant productives et ne dépendant plus de la Direction Générale pour la couverture de leurs dépenses salariales et de fonctionnement; la dotation, à tous ses Directeurs à Kinshasa comme dans les Entités Décentralisées et les Représentations, d’une trentaine des véhicules neufs et de grande marque; la stabilité sociale ainsi que le rayonnement tant national qu’international de l’Ogefrem.
En effet, à l’heure actuelle, Patient Sayiba révèle que "l’Ogefrem est bien connu au point que tout le monde rêve d’y être engagé, à l’instar de la Gécamines pendant son ère de gloire. L’Office se caractérise de nos jours par la stabilité sociale."
Pour le DG, les 40 premières années de l’histoire de l’OGEFREM ont produit des fruits murs. Le chemin parcouru a été certes long, complexe, oscillant, mais porteur des progrès indubitables.
Les articulations du Plan décennal
Pour le DG, les bases solides ayant été posées et les évidences accomplies, le moment est venu de doter l’entreprise d’un Plan décennal dont les grandes articulations portent sur les perspectives de l’évolution de l’environnement économique tant sur le plan international que national; les mutations intervenues aussi bien dans le commerce international que dans le secteur du transport et de la logistique; la mise en œuvre de la Zone de Libre Echange continentale africaine, avec toutes les mutations qu’elle entraînera; l’intégration de plus en plus progressive des technologies de l’information et de la communication dans tous les processus de gestion; l’agrandissement du champ d’action opérationnel de l’Office, censé faire opérer la multimodalité dans toutes ses activités; la mutation structurelle et la hausse de la demande pour l’assistance et la facilitation au niveau des chargeurs; le renforcement du besoin d’assistance-conseil en matière de politique de transport au niveau du Gouvernement.
Pour lui, le Plan Décennal de l’OGEFREM, à l’horizon 2030, s’inscrit dans l’optique de l’accomplissement avec efficacité et efficience de la mission principale qui lui a été assignée par le Législateur, à savoir: assurer la gestion du fret national à l’importation comme à l’exportation, lequel fait de l’OGEFREM le bras séculier de l’Etat dans ce domaine.
Cette mission revêt un caractère régalien en raison non seulement du fait que chaque Etat a le droit d’exercer la souveraineté sur son fret national, mais aussi en raison des impératifs sécuritaires qui imposent le contrôle et la traçabilité de toute marchandise entrant et sortant du territoire national.
Pour rappel, l’accomplissement de cette mission impose à l’Ogefrem d’orienter ses actions à travers cinq principaux axes d’intervention, à savoir: la traçabilité du fret de la RDC à l’import comme à l’export; le développement des plateformes logistiques aux points de rupture de charges et ce, afin de briser le caractère semi-désenclavé du pays; l’assistance de proximité à apporter aux Chargeurs; la promotion du commerce extérieur de la RDC.
Selon Monsieur Patient Sayiba, "le fondement de ce Plan Décennal de l’Ogefrem repose sur deux piliers majeurs et intrinsèquement liés, à savoir, d’une part, la poursuite et la consolidation des acquis des réformes mises en œuvre au cours de ces deux dernières années, lesquelles visent globalement l’efficacité et l’efficience dans l’accomplissement des principales missions assignées à l’Ogefrem ainsi que l’amélioration de la qualité des services rendus aux Chargeurs, avec en ligne de mire la contribution substantielle à la lutte contre la fraude douanière en vue de la maximisation des recettes, notamment en faveur du Trésor public; et d’autre part, l’amélioration de la gestion et du fonctionnement de l’entreprise sous toutes ses formes, notamment sur les plans administratif et organisationnel, financier, technique, social et du personnel, en ce compris le renforcement des capacités de ses ressources humaines.
Etant au cœur de l’économie congolaise, appelé à faciliter le déroulement du commerce extérieur, source de croissance économique et de développement de notre pays, l’Ogefrem est contraint, au cours des dix prochaines années, de révolutionner complètement l’accomplissement de ses différentes missions, en élargissant par le fait même son périmètre d’intervention.
Ainsi les lignes stratégiques du Plan décennal se déclinent comme suit :
Dans le domaine de la gestion du fret et de suivi des cargaisons, l’Ogefrem entend passer de la gestion documentaire à une gestion électronique du fret, de manière à assurer le suivi physique des cargaisons, grâce notamment aux outils de géolocalisation et aux liaisons satellitaires; passer des Fiches électroniques documentaires à l’utilisation des puces électroniques renfermant toutes les informations sur le fret et permettant d’assurer le suivi instantané et en temps réel de chaque cargaison; réguler l’accès au fret congolais par l’enregistrement et la conclusion des contrats d’adhésion avec les différentes entreprises de transport maritime, aérien, routier, fluvial et ferroviaire, en produisant à cet effet des mercuriales des coûts du fret, deux fois par an et pour chaque mode de transport; assurer la sécurité et éventuellement l’escorte des convois dans tous les corridors de désenclavement, afin de lutter contre les phénomènes de perte et de manipulation des cargaisons en cours de route; assurer une couverture intégrale du fret, quel que soit le mode de transport, quel que soit son point d’entrée ou de sortie. Aucune marchandise ne pourra plus entrer ou sortir du territoire national sans avoir préalablement été tracée par l’Ogefrem.
Dans le domaine de la facilitation et d’assistance aux Chargeurs, l’OGEFREM est appelé à actionner les mécanismes devant lui permettre de porter réellement son étoffe de Conseil des Chargeurs. Il s’agira notamment de la défense et de la représentation des intérêts des chargeurs le long de la chaine de transport multimodal, afin de rendre les importations moins chères et les exportations plus compétitives. A ce sujet, l’OGEFREM apportera son appui au fonctionnement de différents Comités de Facilitation; l’appui et la contribution, sous toutes ses formes, au processus de dématérialisation et de simplification de toutes les procédures en matière d’importation et d’exportation, principalement celles douanières; la création des bourses de fret, aussi bien sur le territoire national que dans les différents ports internationaux de transit; la régulation et la facilitation du commerce international, grâce notamment à la soudure à opérer aux différents points de rupture des charges par le développement et l’opérationnalisation des plateformes logistiques, notamment à Lufu, Kasindi, Dilolo, Sakania, Kamanyola, Ishasha, Bunagana, Mahagi, Aru, Ndu, Zongo, Kalambambuji et Sakabinda; la lutte permanente contre les barrières physiques, tarifaires et non tarifaires, avec un regard sur l’application des Accords et programmes d’actions d’Almaty sur le transport de transit des pays en développement sans littoral; l'assistance et la prestation des services d'appui aux chargeurs dans l'importation et l'exportation par la formation et l'information, notamment à travers les rencontres régulières du Cadre Permanent de concertation; la mise en place et gestion d'une banque de données sur le trafic maritime international et les autres modes de transport.
Dans le cadre de sa contribution à l’économie et aux finances publiques, le DG Sayiba a fait savoir que l’OGEFREM entend être un multiplicateur des recettes publiques, grâce notamment à la communication au cordon douanier de la vraie valeur des produits importés; un bouclier contre l’entrée sur le territoire national des marchandises dangereuses et la sortie frauduleuse de certaines ressources nationales; une véritable banque aussi bien des données commerciales de l’économie congolaise, que de celles relatives au transport et à la logistique internationale; un opérateur assurant la veille dans les corridors de désenclavement, aux fins de réduire sensiblement l’incidence des coûts élevés des transports qui grèvent la compétitivité de notre économie; un acteur clé dans la promotion du commerce extérieur de la RDC, en poursuivant à cet effet la politique d’implantation et d’opérationnalisation des Centres d’Informations Economiques et Commerciales de la RDC dans certaines villes du monde, ainsi que les centres de promotion de la commercialisation de certains produits congolais.
Dans le domaine de la gestion administrative et financière, la décennie 2020-2030 s’annonce comme celle d’une réforme organisationnelle et fonctionnelle de l’OGEFREM dans le but d’améliorer aussi bien les conditions de travail de son personnel que la qualité des services rendus aux Chargeurs. Dans ce cadre, il sera question de devenir un Office complètement digitalisé, accomplissant avec efficacité ses différentes missions et, à la faveur du numérique, utilisant les outils d’une gestion moderne et conforme aux meilleures pratiques internationales; un cinquième acteur à part entière dans l’ordre opérationnel aux frontières; un acteur incontournable et occupant une place de choix dans le concert des établissements publics et entreprises du portefeuille de l’Etat congolais, ce, grâce à son ancrage et son déploiement à travers le pays, la qualité des espaces administratifs de ses bureaux, la compétence et la bonne santé de ses ressources humaines; un Office disposant des immeubles, construits à la faveur de la modernité et bien équipés pour ses Entités territoriales décentralisées, et même pour ses Représentations, qui en sont encore dépourvues; une entreprise disposant d’un personnel compétent et qualifié, aux capacités constamment renforcées, tout en veillant à l’amélioration de son traitement social; un Etablissement Public justifiant d’une gestion financière et administrative aux processus informatisés, avec des progiciels de gestion adaptés et constamment mis à jour, utilisant moins de paperasse et conforme aux meilleures pratiques actuelles dans le monde; un Office jouissant d’une croissance continue et soutenue de ses revenus, susceptibles de lui garantir en permanence un équilibre financier et une trésorerie aérée, grâce notamment à une orthodoxie budgétaire et financière; un organisme public ayant apuré l’essentiel de ses engagements et dettes financières, commerciales et sociales; un Etablissement public disposant d’une Convention Collective mise à jour et adaptée au contexte économique et social actuel du pays.
Pour atteindre ces résultats, le DG a exhorté les cadres et agents à s’approprier, exécuter et accompagner cette ambition et cette vision légitime et bénéfique, afin de transformer fondamentalement et consolider durablement l’ancrage de l’entreprise dans l’économie congolaise. C’est de cette manière-là qu’ils pourront contribuer significativement à l’Emergence économique de la RDC à l’horizon 2030. A cet effet, ils doivent s’appuyer sur le Plan décennal, un outil stratégique voulu comme un fil conducteur.
La Nouvelle Afrique