RDC : Présentation de l’ambitieux projet du port sec de Kasumbalesa qui tourmente les détracteurs de l’OGEFREM et son directeur général.

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RDC : Présentation de l’ambitieux projet du port sec de Kasumbalesa qui tourmente les détracteurs de l’OGEFREM et son directeur général.

Par la Nouvelle Afrique

L’OGEFREM sous l’ère de Patient Sayiba comme directeur général est sur le point de doter la RDC d’une unité portuaire qui deviendra un prolongement technique des 7 ports maritimes internationaux de l’Afrique australe par où transitera le fret import et export de la RDC.

L’OGEFREM par ce projet sous sa marque de conseil des chargeurs et bras séculier de l’Etat, veut faire de l’érection de ce porc sec un des réformes visant à consolider sa mission, celle de procurer l’Etat congolais des mécanismes efficients dans la gouvernance du fret de l’import et export. Une valeur ajoutée qu’apporte ce projet est la promotion de la productivité nationale à travers ce type de réforme auquel s’ajoute la mise en place d’un logiciel de gestion du fret et l’obtention de la signature des textes légaux qui rendent fluides le devoir régalien de l’OGEFREM.

Une fois ce port érigé, la fuite des capitaux faisant de la caisse douanière un entonnoir handicapant la mobilisation des revenus au trésor public aura trouvé solution. En effet par manque d’infrastructures viables la fraude et la lenteur administrative sont monnaie courante. Sur place se trouve un réel déficit des structures formalisées qui ne facilitent pas l’éradication des pratiques telles que la fraude qui altèrent le prestige sacré du grand Congo.

Pour la gouverne de lecteurs de la Nouvelle Afrique, un port sec est un espace donné situé à l’intérieur des terres (fermes) connecté à un port maritime par voie routière, ferroviaire ou fluviale en vue du groupage et la distribution des marchandises. A cet effet, il dispose de tous les services similaires à ceux d’un port maritime moderne. 

Une innovation conceptuelle introduite par l’OGEFREM dans l’espace de la SADC qui n’a pas lésiné à y souscrire jusqu’à inscrire le port sec de Kasumbalesa sur la liste des projets intégrateurs au regards des profits multiformes qu’ils génèreront non seulement au niveau national mais également à l’échiquier régional de la COMESA.

Le vœu émis par les autorités gouvernementales de la RDC est de voir s’opérer simultanément les opérations de chargement, déchargement, stockage, de groupage et d’entreposage grâce mais au dispositif administratif lié à l’’inspection, au contrôle de qualité de service et au dédouanement des marchandises de manière fiable, rapide et en toute sécurité qui sera fourni par la réalisation du projet du port sec de Kasumbalesa.

Initialement l’OGEFREM n’avait prévu que des parkings avec quelques entrepôts sur une étendue de 62 hectares sur un coût global de 125 millions USD selon les données fournies en 2005 par le cabinet Price Water House Coppers. 

La conception initiale connaitra des rectifications selon la succession des mandataires à la tête de l’OGEFREM. Le 13 juillet 2017 dès son entrée en fonction Patient Sayiba amplifie les ambitions du projet du port sec de Kasumbalesa dont conception est limitée à la construction des parkings. Contrairement à un simple parking.

 Il décide de faire du Port Sec de KASUMBALESA un véritable terminal. C’est-à-dire, un port intérieur sur terre ferme et une plateforme logistique comprenant plusieurs modules, dont notamment les aires de stationnement, une clôture sécurisée et des points d'entrée électronique, un parc à conteneurs, des entrepôts ouverts et fermés, sous-douane et libres, une zone de réception et de stockage en vrac, des équipements de manutention du fret (portiques en caoutchouc, portiques montés sur rail, gerbeurs à portée, élévateurs à vide, chariots élévateurs à fourche, châssis porte-conteneurs, moteurs principaux), le parc à véhicules, les bureaux de douane et plusieurs bureaux administratifs pour le centre de contrôle, les banques, les transitaires et les agences de fret, des Équipements techniques (scanners, classificateurs de véhicules, ponts bascules, équipement de perception de frais, terminaux de communication), les installations pour l'entreposage du carburant, avec le service de pompage, une installation de service d'incendie, une installation de quarantaine, les installations de gestion des déchets, une Centrale électrique et une station de traitement d'eau, un Laboratoire avec des installations d'essai, un centre d’hébergement du personnel, un Centre d'excellence et des installations auxiliaires et connexes. 

Le coût estimatif prévisionnel s’élevait à 300 millions USD défini sur base d’un Benchmark présenté de manière sommaire à l’OGEFREM par la firme sud-africaine Rail and Road Africa (RRA) dont la signature d’un contrat de partenariat est intervenue le 11 mai 2018 à Lubumbashi.

Un contrat se basant sur le financement, la construction, le développement, l'exploitation et la maintenance du port sec a été dument signé. Le non- respect des clauses de ce contrat par la firme RRA l’a rendu caduque. 

Ce contrat n’a connu aucun décaissement. La cessation de collaboration avec la firme Sud-africaine s’est passée dans la stricte observance des procédures légales. De la discussion et négociation du partenariat par la Direction Générale, examen et adoption du Partenariat par le Conseil d’Administration de l’OGEFREM, en passant par l’ entérinement du Partenariat par le Ministère de Tutelle après sa validation par le Conseil des Ministres jusqu’à l’ obtention de l’Avis de non objection sur le contrat de Partenariat auprès de la Direction Générale du Contrôle des Marchés Publics, DGCMP). 

La construction du Port Sec de KASUMBALESA requérant une urgence à caractère prioritaire prompte à résoudre, le problème de congestion au poste frontalier de Kasumbalesa l’OGEFREM décide de financer sur fonds propres quelques travaux  

Ces fonds propres sont constitués de 1,5% de la Commission PIP et de l’emprunt de près de 3 millions USD contractés à AFRILAND First Bank. Cet argent finance notamment les travaux d’aménagement et d’opérationnalisation d’une aire de stationnement à KASUMBALESA. Autrement dit, une plateforme de 20 hectares est complètement aménagée et n’attend que la mise en œuvre des dalles de béton armé.

A présent, tout le site du port sec, soit 62 hectares est entièrement clôturé et sécurisé. Le retour de la saison sèche sera déterminant pour procéder au bétonnage de cette aire de 20 hectares, susceptible d’accueillir 1.500 à 2.000 véhicules afin de lancer l’opérationnalisation du Parking.

Pour accroitre ses capacités à pouvoir servir sans faille les chargeurs et divers autres intervenants au Commerce extérieur (et transport international), par la réalisation de ce méga projet intégrateur, le gouvernement congolais à travers l’OGEFREM, s’est adressée à la Banque Africaine de Développement. Après examen des dossiers techniques disponibles au sein de l’OGEFREM, la BAD a marqué un vif intérêt pour accompagner l’OGEFREM 
dans l’actualisation et l’amélioration des dossiers techniques relatifs à la construction et l’équipement du port sec de Kasumbalesa à travers une actualisation et la réalisation d’une étude complète détaillée du port sec de Kasumbalesa. 

Dans le cadre du projet de la réhabilitation de la route nationale n°1 allant de Kinshasa/Ndjili à Batshamba sur 622 km, la BAD a mis une partie des ressources de ce projet pour le financement d’environ 2.6 millions USD de l’étude d’Avant-Projet Détaillé (APD) du port sec de Kasumbalesa. La RDC à travers l’OGEFREM sera dotée des dossiers d’études d’APD complets pour une meilleure réalisation de cet important projet intégrateur.

 Ces études intégreront les travaux en cours de réalisation par l’OGEFREM. Ce dossier d’APD connaîtra la validation de tous les intervenants sur cette plateforme (Société Civile, DGDA, DGM, OGEFREM…) et tous les 
Ministères sectoriels concernés. Ainsi, tous Partenaires Financiers désireux de participer au financement du port sec de Kasumbalesa se baseront sur ces dossiers d’APD pour la réalisation des travaux du PSK, à partir d’un appel d’offres international.

Vue aérienne :

Les détracteurs qui lorgnent le poste et non l’intérêt général de la nation n’ont jamais cessé de s’activer pour empêcher le directeur général Patient Sayiba à doter la RDC d’une plateforme susceptible à rehausser l’éclosion économique de l’Afrique australe.

La Nouvelle Afrique 





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