Politique : S. IlunKamba a délibérément ignoré l’appel des fonds de S.Jammal pour dédouaner les maisons préfabriquées.
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Par la Nouvelle Afrique
Avant de faire objet des poursuites judiciaires, le directeur général de SAMIBO a déjà épuisé toutes les voies pour obtenir les moyens financiers de dédouanement des maisons préfabriquées bloquées dans différentes plateformes aéroportuaires pour solliciter la levée des fonds afin de payer les frais de dédouanement des logis préfabriqués retenus aux ports de Dar-es-salam et de Luanda.
Comme qui dirait que le premier ministre feint de savoir que son gouvernement est endosseur du retard accumulé dans la livraison des ouvrages visant à améliorer les conditions de logement des couches cibles du programme d’urgence du chef de l’Etat.
Un coup adroitement boutiqué dans les laboratoires kabilistes pour faire endosser l’échec au régime Tshisekedi l’ambitieux programme conçu pour alterner la donne de gouvernance émaillée de déboire cuisant sous Kabila.
Sylvestre Ilunkamba est la voie par laquelle est passée les ragots récupérés en justice pour affaiblir Vital Kamerhe plaque tournante de la transition réellement politique entre un régime autoritaire et l’avènement démocratique incarné sous Félix Tshisekedi.
Samih Jammal, le vieillard croupissant sous le poids de l’âge est une proie d’un procès instrumentalisé lui qui a pourtant alerté le chef du gouvernement sur l’impériosité de faciliter la levée des fonds afin que le pilier social du programme de 100 jours soit exécuté dans le délai.
Faisant la sourde oreille à la requête du fournisseur, le premier ministre s’est rendu coupable de la cabale dont le FCC est instigateur pour colorer en noir le début du mandat de Félix Tshisekedi dont Vital Kamerhe a servi d’appât pour assouvir les appétits politiciens des officines de Joseph Kabila qui veulent maintenir l’image d’un Congo identique à un épisode sombre de 18 ans d’amertume en dépit de l’alternance de façade.
Tshisekedi est-il complice de la conjuration ?
C’est la question que se pose plus d’un observateur puisque Jammal Samih avait dans une correspondance au chef de l’Etat marqué en alerte rouge le retard de décaissement des finances nécessaires au dédouanement des maisons préfabriquées. Le chef de l’Etat ne s’est jamais rendu compte qu’une main noire se dissimule derrière le procès de son directeur de cabinet pour qui les faits du reste immuable plaident en sa faveur.
Lui-même s’est plaint en conseil des ministres qu’une certaine frange politique empiéterait dans les enquêtes sur la gestion de la Régie des voies aériennes. Il s’est plaint ouvertement de ses limites à transcender les obstacles lui tendus par le FCC et en même temps son propre directeur de cabinet est accusé de complot contre lui.
Pendant ce temps, le FCC profite et joue ses cartes destabilisatrices contre le président de la république qui avance vers un mi-mandat un peu vide de résultats.
La Nouvelle Afrique