RDC : Affaire DG Ogefrem, le VPM et Min. de la justice Tunda Ya Kasende dit avoir rappelé au respect de la loi.
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Par la Nouvelle Afrique
C'est sur les antennes de Top Congo samedi 16 mai, lors de l'émission Top Presse que Célestin Tunda Yakasende vice-premier ministre de la justice a éclairé l'opinion sur l'affaire Sayiba que d'aucun qualifie d'une justice à double vitesse et de deux poids deux mesures.
Il était donc important pour le Ministre de la Justice d'apporter cet éclairage que l'on peut qualifier de fondamental sur le contenu de sa correspondance adressée au Procureur Général près la Cour de Cassation dans l'affaire du DG de l'OGEFREM, Patient Sayiba. Un courrier qui fait sujet d'interprétations erronées par ceux qui croient que le ministre entravait le cours d’une affaire en justice.
Ainsi, a-t-il précisé que sa démarche qui ne tend nullement à faire une injonction au Parquet, est uniquement un rappel d'usage normal de son pouvoir régalien sur l'économie ou la substance de l'article 153 de la constitution et de l'article 73 de la loi cadre ou organique sur l'organisation, le fonctionnement et les compétences du pouvoir judiciaire.
En gros, il s'est agit d'un rappel du respect de la procédure qui était visiblement entrain d'être violée, soulignant qu'en lieu et place de la Cour d'Appel de Gombe, ce Parquet n'est pas la juridiction naturelle de ce Directeur Général.
En effet, l'article 153 de la Constitution énumère de façon exhaustive les justiciables du Parquet pres la Cour de Cassation et un Directeur Général n'en fait pas partie.
Au ministre de la justice de marteler que, l'état a l'obligation de protéger tous ses citoyens lorsqu'ils sont injustement traités. En un mot et ce, sans énerver les principes de célérité et d'unicité du Ministère public, l'Etat de droit veut que tous, Organes de Justice et Justiciables, soient sous l'autorité de la loi. Et agir autrement fait inutilement courir le risque de verser dans l'anarchie, l'arbitraire, l'abus d'autorité en ce moment où les congolais du pays de Félix Tshisekedi sont entrain de goûter à l'émergence d'un véritable Etat de droit.
Fort malheureusement, après la lettre et pourparlers entre le Ministre de la Justice et le Procureur Général près la Cour de Cassation, une réquisition de restruction est découverte sur les réseaux sociaux, adressée à la DGM avec copie à l'ANR en provenance du même Parquet.
Une démarche qui crédite la thèse de ceux qui parlent d'un acharnement selon lequel certains hauts magistrats profitent des procès en rapport avec les 100 jours du Chef de l'Etat pour traquer, sans raison, certains Mandataires publics ciblés par des politiciens véreux.
Un indice sérieux savamment concocté par des avides des postes, dont l’incompétence ne peut favoriser l’accès à la direction de l’entreprise qu’ils rêvent de diriger.
Au finish, ceux qui parlaient d'un protectionnisme de la part du Ministre Tunda devraient, après l'avoir suivi face à la presse, être désormais adeptes de l'exigence légale qui commande à toute personne, le respect des prescrits des lois de la République et une bonne administration de la Justice.
La Nouvelle Afrique