Affaire 100 jours face au COVID-19 : Le libanais Samih Jammal à un pas de sa libération mais sans V.Kamerhe. (Décision)

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Affaire 100 jours face au COVID-19 : Le libanais Samih Jammal à un pas de sa libération mais sans V.Kamerhe. (Décision)

Par la Nouvelle Afrique

La décision du vice-premier ministre et ministre de la justice Tunda Ya Kasende qui est motivée par la contagion à grande échelle du Covid-19 dans le centre pénitenciaire de Ndolo le met ainsi en contradiction avec lui-même et avec son instruction interdisant toute liberté provisoire à tous les concernés dans le dossier de 100 jours.

Les 9000 détenus de Ndolo sont fortement exposés au cas où la pandémie infecterait la prison de Kinshasa, craint le ministre de la justice.

"Je vous adresse la présente pour vous ordonner de manière pressante, pour prendre des dispositions qui s'imposent en vue de procéder sans tarder à la poursuite du désengorgement de la prison centrale de Makala, au regard de la situation combien préoccupante du moment " enjoint-il aux procureurs de la république.

La priorité devra être accordée aux couches vulnérables dont les femmes enceintes, les mineurs d'âge et les vieillards âgés de plus de 70 ans.

C'est dans cette optique que l'instruction du ministre valide la cause de l'administrateur général de Samibo. Argument avancé, Samih Jammal est terrassé par la maladie et son âge est avancé.

"J'estime que la liberté provisoire moyennant également paiment d'une garantie au bénéfice du trésor public peut être accordée à monsieur Jammal Samih, gérant des sociétés Samibo et Husmal dont il convient de prendre en considération, son âge très avancé. Il est en effet âgé de plus de 82 ans et en ce moment particulier, son état de santé et son âge constituent un véritable motif d'inquiétude aux conséquences irréparables si la pandémie qui sévit en ce moment à travers le monde venait à s'abattre sur la prison centrale de Makala" .

Cependant, aucune allusion n'est faite à l'actuel directeur de cabinet du chef de l'État. Le sort de Vital Kamerhe reste scellé alorsque les circonstances lui sont aussi favorables.

Toutefois il revient aux procureurs généraux d'apprécier si Vital Kamerhe est éligible au desengorgement de Makala.

Lire ici la correspondance du ministre de la justice:

La Nouvelle Afrique 





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