Politique : La RDC ne doit pas servir de champ de bataille à l’armée rwandaise contre les FDLR (Martin Fayulu)
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Par la Nouvelle Afrique
Le candidat malheureux à la présidentielle de 2018 invite les gouvernements limitrophes dont les armées opèrent en RDC en violation de ses limites souveraines à privilégier le dialogue avec les groupes rebelles qui leur sont hostiles.
Selon le premier volet de l’enquête de RFI au sujet d’une guerre secrète menée par le Rwanda en RDC le Congo, les combats au Kivu et les tensions communautaires dans les plateaux du Sud-Kivu sont suspicieux d’une main noire rwandaise bien que jusqu’à sa mort, Delphin Kahimbi chef des renseignements militaires de la RDC s’est refusé d’admettre la présence de l’armée rwandaise sur le sol congolais.
Au dernier trimestre de l’an 2019 Sylvestre Mudachumura est tué dans les combats. Les FARDC revendiquent la victoire au même moment qu’un groupe armé local le NDC Rénové de Guidon qui prétend avoir défait le bataillon du commandant FDLR Sylvestre Mudachumura.
Le Rwanda ne passe pas inaperçu dans le fil de cette actualité. Les forces vives de la société civile ont plusieurs fois dénoncé jusqu’en mars 2020 des entrées sur le sol congolais des troupes rwandaises. Ces troupes étrangères travailleraient en appui aux FARDC dans l’éradication des FDLR.
Cependant les allégations de la société civile ne sont pas étayées de preuves solides pour le qu'à chaque étape cruciale d’anéantissement des FDLR, le gouvernement rwandais félicite les FARDC.
Martin Fayulu en a visiblement marre et appelle le Rwanda et tout pays étranger à favoriser le dialogue avec les groupes rebelles ayant élu domicile dans les forêts congolaises.
Les forêts de la RDC hébergent des nébuleux groupes étrangers qui s’en prennent aux civils congolais. Les plus nocifs viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ceux opposés au régime burundais sont ternes.
Pour Martin Fayulu, les pays auxquels s’opposent notamment les FDLR et les ADF devraient prendre l’alternative des pourparlers que d’utiliser le sol congolais comme leur champ de bataille :
« La RDC ne doit plus être la cour de récréation de certains pays voisins. Ceux qui se sentent menacés doivent organiser des pourparlers avec leurs rebelles chez eux. Le sang des congolais ne peut plus continuer de couler à cause de conflits importés. Nous avons droit à la paix. » a-t-il tweeté
Les FDLR sont bel et bien une menace pour Kigali bien qu’affaiblis en effectifs. Et Pour assurer ses arrières, le Rwanda aurait déjà secrètement obtenu l’aval des autorités congolaises à mener la traque des FDLR sur le territoire congolais.
Notons que, le Président "Paul Kagame a nié toute incursion des RDF sur le sol congolais tout en signalant la présence de troupes burundaises dans la zone."
La Nouvelle Afrique