RDC : Après le raté de Pompeo, l’ambassade américaine annonce l’arrivée de Peter Pham

Sur son compte twitter, l’ambassade des Etats-Unis en RDC annonce l’arrivée dès la semaine prochaine de l’envoyé spécial des États-unis pour les grands-lacs.

Par la Nouvelle Afrique 

L’objet de la visite est de faire avancer le partenariat privilégié Etats Unis- RDC pour la paix et la prospérité précise le message de l’ambassade.

Une annonce qui tombe après le déboire sur la tapageuse prétendue arrivée du secrétaire d’Etat américain Mike Pompeo qui n’est plus venu alors qu’annoncé tambour battant par Félix Tshisekedi.

Peter Pham représente quelque chose mais son statut est loin différent de Pompeo dans la préséance politique et diplomatique.

Une question se pose

l’ambassadeur américain en RDC Monsieur Mike Hammer connu pour des affinités avec le régime Fatshi tente-t-il de laver l’incident Pompeo qui est perçu comme un message à l’endroit de Félix Tshisekedi?

En effet, le diplomate amércain accrédité en RDC est perçu par une certaine aile radicale de l’opposition comme une boite aux lettres de Félix Tshisekedi auprès de l’administration Trump. Martin Fayulu l’a même qualifié de « chargé de marketing » de Félix Tshisekedi.

Visiblement il aurait nourri le chef de l’Etat congolais des espoirs sur la venue en RDC de Mike Pompeo si bien que le Félix Tshisekedi s’empressa de faire une annonce publiquement à la même occasion qu’il dévoila son intention de dissoudre le parlement. Une opération de séduction teintée d'une communication parfois zélée devant une communauté congolaise divisée sur la légitimité de son pouvoir. 

Toutefois, bien que réduit à Pham, cette visite au congo de l'homme Afrique de Washington pour la région des grands-Lacs, est un message qui prouve à suffisance que le régime Fatshi entretient toujours des bonnes relations avec l'administration Trump.

Notons que la visite de Peter Pham en RDC du reste troisième depuis l'accession de Félix Tshisekedi à la magistrature suprême intervient dans un contexte très particulier avec la tension entre les forces de coalition au pouvoir et ce, après que le sénat américain a rappelé le chef de l'Etat congolais à respecter ses promesses en traduisant en justice ceux qui ont commis des crimes dans son pays.

La Nouvelle Afrique