RDC: 100 jours, la base Udps exige la lumière et la dissolution du parlement

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RDC: 100 jours, la base Udps exige la lumière et la dissolution du parlement

Par la Nouvelle Afrique

Dans une matinée politique animée ce mercredi 05 février au siège de l'UDPS, Augustin Kabuya est revenu sur les sujets qui défraie la chronique politique en République Démocratique du Congo. Devant un public surexcité, le Secrétaire général du parti au pouvoir a eu des mots justes pour éblouir l'assistance.

De 100 jours, sauts-de-moutons, en passant par la dissolution du parlement et la rupture des alliances, Kabuya a pu tant bien que mal contenir la base. L'actualité oblige, c'est sur la question des sauts-de-moutons que le SG de l'UDPS s'est beaucoup appesanti. 


Furieuse de l'échec cuisant au sujet des sauts-de-moutons, l'Union pour la démocratie et le progrès social veut établir des responsabilités, et la proie à cueillir c'est Vital Kamerhe dont la démission est vivement souhaitée dans les états généraux de ceux qui sont qualifiés des rigides talibans très hostiles à la politique de détournement des deniers publics, les preuves s'avérant irréfutables dans l'exécution des fonds alloués au programme de 100 jours du chef de L'État.

Augustin Kabuya est conscient que rien n'a été fait et interpelle sur l'absurdité qui plane autour de l'affection des fonds affectés au programme de 100 jours. Une seule personne est pointée du doigt accusateur :" Vital Kamerhe accusé de gestion opaque dans le circuit des finances relatives aux grands travaux de pose de ces ouvrages à Kinshasa"

Bien que Kamerhe et une aile modérée de l'UDPS s'accrochent à l'apaisement, les radicaux eux veulent obtenir des explications sur des fonds mystérieusement disparus alors qu'ils serviraient à dénoncer les malfrats.


Que personne ne nous empêche d’évaluer le programme de 100 jours au nom d’une certaine coalition, l’argent est sorti pour ces travaux. J’ai suivi le directeur du cabinet et le Ministre des finances non non non! nous devons suivre de près cette situation. Après une année nous n'avons rien vu de concret,  rien n’est fait concernant les sauts-de-moutons, nous avons suivi les explications des uns et des autres, et donc nous avons quelque chose à dire là là-dessus", a-t-il souligné.

Au chapitre des propos qu'un média a attribués au Président de l'UDPS par intérim Jean-Marc Kabund sur une double rupture d'avec l'UNC de Vital Kamerhe et le FCC de Joseph Kabila, Augustin Kabuya les a balayés du revers de la main. Il les a rejetés en les qualifiant de pires mensonges.

Par la suite, le secrétaire général de l'UDPS a pu nuancer sur le fait que "peu importe les alliances que l’UDPS a faites avec ses alliés, seul le peuple reste le souverain primaire", allusion faite ainsi au slogan "le peuple d’abord". 

En un mot comme en mille, il est établi que Kabuya n'exclut pas la dissolution du parlement par le Président de la République étant donné que cela est le vœu exprimé par les sympathisants du parti d'Etienne Tshisekedi.

Signalons que peu avant cette matinée politique, Kabuya a fait face à un public des combattants qui se sont montrés très déterminés d'en finir avec le FCC. Ils ont réitéré à tue-tête la dissolution du parlement, en se disant prêts de le dissoudre à leur manière au cas où le chef de l'Etat qui, du reste est leur champion n'y parvenait pas.

La Nouvelle Afrique 





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