RDC : Discours du chef de l’Etat sur la dissolution du parlement, les précisions de la Présidence.
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Un document de la presse présidentielle authentifié par la nouvelle Afrique livre une nouvelle version traduite de l’allocution de chef de l’Etat du lundi 20 janvier à Londres face à la diaspora congolaise.
Par La Nouvelle Afrique
Visiblement la démarche de la cellule de communication de la présidence vise à lever tout malentendu autour d’un discours en lingala diversement interprété dans l’opinion. Dans la version de la presse présidentielle, le chef de l’Etat utilise le conditionnel pour évoquer une dissolution en cas de force majeur bien que cela n’ait jamais été son intention.
« Nos détracteurs commencent déjà à murmurer et à nous prêter des mauvaises intentions en disant qu’après une année, conformément à la constitution, le président devrait dissoudre le parlement. Alors que moi personnellement, je ne rêve pas pour le moment de le dissoudre pour éviter une crise au pays. "Par contre", poursuit-il, "si vous me poussez ou me mettez dans une situation telle que je ne sois plus à mesure de servir mon peuple comme il se doit et que j’estime la mission pour laquelle j’ai été porté à la tête de l’Etat est étouffée, je n’aurai d’autre choix que de dissoudre le parlement", avait déclaré Félix Tshisekedi, sur des propos traduits par l’équipe de communication de la présidence de la République.
Au sujet des prétendues taupes du FCC qui divulgueraient les stratégies de déstabilisation visant le président de la République, le document de la cellule de communication de la présidence semble plutôt conciliant. Sa traduction laisse plutôt croire que Félix Tshisekedi a invité les forces politiques FCC-CACH à mutualiser les efforts pour l’intérêt supérieur de la nation.
Il est donc limpide que le président a fait un appel dans le sens « de conscientiser tout le monde, que ce soient les membres de FCC que ceux de CACH de travailler pour l’intérêt supérieur de la nation et non pour les familles politiques auxquelles nous appartenons », peut-on lire dans ledit texte.
Signalons que les propos du Chef de l'Etat tenus à Londres sur la possibilité d'une dissolution du parlement suscitent diverses réactions, voire les plus tranchées au sein de la coalition FCC-CACH.
La Nouvelle Afrique