RDC : Fini le temps de la recréation à la DGM ! (Tribune)
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Rédaction
Les autorités politiques en commençant par le Chef de l’Etat, S.E. *Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO,* le Premier Ministre *Sylvestre ILUNGA* et l’autorité de tutelle, le VPM de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, *Gilbert* *KANKONDE* *MALAMBA* , sont restées insensibles face à la dérive totalitaire que connaît la DGM depuis l’entrée en fonction de l’actuel comité de gestion dirigé par *Roland* *KASHWANTALE* , et ce, malgré de multiples dénonciations des faits graves de mauvaise gestion de ce service public. Ce silence des autorités compétentes est fort inquiétant et ne se justifie pas normalement.
Incroyable mais vrai ! Sur la liste de cas de flagrance, figure un scandale grandeur nature qui a été mis à nu par l’autorité de tutelle de la DGM, le 18 novembre 2020.
En effet, le VPM, Gilbert KANKONDE MALAMBA a effectué lui-même avec images à l’appui, une visite d'inspection dans un cachot clandestin géré par les autorités de la DGM en vue de s'imprégner de l'état d'incarcération des détenus.
Ce cachot secret, sis sur l'avenue du Haut commandement dans la commune de la Gombe, dans un chantier abandonné appartenant à la DGM, est utilisé comme un lieu de détention des détenus secrets , en majorité des expatriés.
Cette situation alarmante viole la décision du Chef de l'État, Félix Antoine TSHISEKEDI qui avait ordonné la fermeture des cachots clandestins, lors de son discours d'investiture en janvier 2019.
Pire encore, ces détenus sont placés dans des conditions infrahumaines depuis plus de 9 mois, sans procès-verbal, ni une quelconque réquisition transmise auprès des services judiciaires.
De plus, les traitements inhumains et dégradants infligés aux détenus, violent la convention Internationale de Genève sur le droit d'asile de 1951 et de son protocole d'accord de 1967 dont la RDC est l'un des pays signataires depuis le 24 février 1991. Soulignons que, ces pratiques s'opposent également à la Convention Internationale des migrants et leurs familles, adoptée par l'Assemblée générale des Nations Unies dans sa résolution 45/158 du 18 décembre 1990.
Face à ces irrégularités et violations des droits de ces sujets expatriés et congolais trouvés dans ces cachots clandestins, le VPM Gilbert KANKONDE MALAMBA a ordonné la fermeture immédiate de ces lieux de détention illégale et a rassuré que d'autres dispositions seront prises sous peu.
En sa qualité d’Autorité de Tutelle, parmi les mesures urgentes à prendre, le *VPM Gilbert KANKONDE doit procéder à la suspension immédiate du DG et du DGA de la DGM, Messieurs Roland KASHWANTALE et Papy MBUYI pour faute administrative lourde, en attendant le relèvement de leurs fonctions par le Président de la République.
Après avoir ordonné la fermeture dudit cachot, le VPM doit aller plus loin en suspendant ces mandataires sadiques et véreux.
En effet, il ne suffit pas de fermer le cachot, mais le VPM doit dégager les responsabilités des mandataires qui ne travaillent pas pour réaliser la vision du Chef de l’Etat, Son Excellence Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.
Une détention de plus 9 mois, sans procès-verbal est un abus hors norme pour un TRANSIT. Les responsables de cette ignominieuse infraction doivent être sévèrement sanctionnés et déchus de leurs fonctions.
Dans le même ordre d’idées, une commission d’enquête composée des experts de l’Inspection Générale des Finances (IGF), du Conseil National de Sécurité (CNS), du Ministère de l’Intérieur, du Ministère de la Justice et de l’Agence Nationale de Renseignements (ANR) doit être dépêchée en urgence à la DGM pour éclairer davantage les autorités compétentes sur tous les cas de mauvaise gestion.
Cette commission DOIT ENQUETER sur les nombreux faits graves enregistrés à charge du DG et de son adjoint, tels que l’insoumission notoire envers leur hiérarchie, le manque de courtoisie dans les rapports sociaux, le détournement de deniers publics, la corruption, le coulage en amont des recettes publiques, l’usurpation des pouvoirs, le népotisme et le tribalisme dans la gestion des ressources humaines, le manque de professionnalisme et l’absence de collaboration au sein de la chaîne de travail avec les autres services comme l’ANR, la Police, l’Autorité de l’Aviation Civile et le Renseignement Militaire.
Sans audace aucune, en date du 19 novembre 2020, DG Roland KASHWANTALE publie un communiqué de presse de façade à l’issue de la visite d’inspection du VPM. Ce document n’est pas une pièce à conviction. C’est de la poudre aux yeux que nous jette ce dernier en nous considérant comme des imbéciles.
Jusqu’à quand Roland KASHWANTALE et Papy MBUYI vont-ils continuer à manipuler l’opinion publique et les autorités du pays ? Ce communiqué de presse est une fuite en avant.
C’est MAINTENANT OU JAMAIS que le Chef de l’Etat doit agir pour sauver la DGM de sa dérive totalitaire actuelle. TROP C’EST TROP.
En conclusion, l’unique solution pour ne pas être taxé d’indifférent ou de complice dans tout ce qui se passe actuellement à la DGM, en prônant l’état de droit mais en laissant faire des actes odieux des mandataires qui se croient intouchables à cause de leur proximité avec la famille présidentielle, c’est de siffler la fin de la récréation à la DGM. Cette responsabilité incombe au Chef de l’Etat, S.E. Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO. Mais dans l’immédiat, le VPM doit suspendre le DG Roland KASHWANTALE et son DGA Papy MBUYI, et ce, en attendant les conclusions de la commission d’enquête.
Fini le temps de la recréation à la DGM, car l’Etat de droit est en marche.
Il est plus que temps de sauver la DGM !
*Sé/ Agents et Cadres de la DGM*