Politique : Refus d’évacuation de Kamerhe, F. Tshisekedi aura "la mort de son Dircab sur sa conscience" préviennent plusieurs observateurs.
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Les nouvelles provenant du centre Nganda sont inquiétantes pour Vital Kamerhe.
Le directeur de cabinet du chef de l’Etat est placé sous respirateur artificiel apprend-t-on des proches du président de l’UNC. Le dernier à lui rendre visite dans sa salle d’hospitalisation renseigne que Vital Kamerhe aurait été transféré vers une autre structure hospitalière mieux équipée de Kinshasa.
Des sources crédibles soutiennent que Vital Kamerhe qui souffre des problèmes respiratoires chroniques a passé un dimanche agonisant en quête des compétences médicales capables de lui sauver la vie.
Son évacuation vers l’étranger pour des soins appropriés devient une nécessité absolue afin d’éviter au régime ayant pour principe « Etat de droit » une mort en détention d’un des acteurs politiques les plus importants du Congo dont la condamnation est sujette des suspicions.
En effet, lors des audiences du reste télévisées sur demande du prévenu, le ministère public n’a pas jusqu’à l’issu du procès étayé une preuve de son accusation.
L’opinion congolaise dans son comble a levé le voile sur un procès politique visant à jeter un discrédit sur le directeur de campagne de Félix Tshisekedi.
Présenté par beaucoup comme politiquement responsable de son arrestation, Félix Tshisekedi n’aurait rien à gagner d’avoir "la mort de son bras droit sur la conscience", avertissent des observateurs qui lui suggèrent d’user de ses prérogatives présidentielles pour que conformément aux lois du pays, le détenu bénéficie des soins dont il a besoin.
Contrairement aux rumeurs faisant état de sa mise en liberté, Vital Kamerhe admis aux soins passe 16 heures sur 24 sur des respirateurs artificiels, confient des sources crédibles. Les hôpitaux font des efforts pour le stabiliser sans arriver à le soigner définitivement. Aucune crainte de fuite peut donc constituer un alibi pour l’empêcher de jouir de son droit inaliénable de se faire soigner.
Son assistant Michel Moto a dans un tweet sonné l'alerte:
"Je crois que je peux enfin le dire. L'état état de santé de l'honorable Vital Kamerhe nécessite vraiment des soins appropriés. Ce week-end on a frôlé le pire. Dieu merci. Union dans la prière. Merci" à souligné ce fidèle des fidèles du président de l'Unc.
Du côté de ses avocats, c'est Maître Kabengela qui rassure toutes les voix qui s'élèvent réclamant l'évacuation du directeur de cabinet du chef de l’Etat Félix Tshisekedi vers l'étranger pour poursuivre avec les soins. Sur Top Congo, l'avocat est revenu sur la santé de son client qui s'est détériorée ce dernier temps:
" il (Vital Kamerhe) n'a pas intérêt d'aller en dehors du pays pour fuir ses responsabilités pénales. Il a tout intérêt de laver son image ternie par les poursuites arbitrairement engagées contre lui. Qu'il soit dans la lune ou dans n'importe quel lieu, Vital Kamerhe a le droit de comparaître. Je dis droit, pas l'obligation", a martelé Jean-Marie Kabengela, avant de signaler que l'homme malade souffre "des complications respiratoires et de cardiopathie".
Concernant les démarches pour la liberté provisoire du numéro un de l'Unc, Maître Kabengela a expliqué que les raisons de celles-ci ne sont autres que permettre à son client d'être "à même de se défendre à égalité d'armes avec le ministère public".
Et de révéler que, "Ça fait bientôt 2 mois qu'il n'a pas de contacts avec ses avocats conseils et le conseil ne pouvait pas se poursuivre en cet état". Il regrette au même moment que "toutes les demandes de liberté provisoire formulées aient été rejetées par les juges sans avancer une seule raison juridique.
La Nouvelle Afrique