RDC : Lois Minaku et Sakata, Moïse Katumbi dit NON au retour de la dictature et à la caporalisation de la magistrature

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RDC : Lois Minaku et Sakata, Moïse Katumbi dit NON au retour de la dictature et à la caporalisation de la magistrature

C'est une mise en garde de l'homme qui a défié l'homme à l'inseparable barbe.

L'opposant farouche au régime Kabila n'est pas allé par le dos de la cuillère contre les manoeuvres dilatoires de ce que l'UDPS appelle "Majorité artifielle."

Faisant suite aux propositions des lois controversées que le FCC veut passer en force à l'assemblée nationale, Moïse Katumbi a à travers son compte twitter fustigé ce qu'il qualifie de dicture et de caporalisation de la magistrature. En des termes fermes, l'homme de 3ème faux penalty appelle le FCC à cesser avec "le banditisme":

"NON au retour de la dictature ! Si hier nous avons eu le courage de dire NON au changement de Constitution, aujourd’hui nous devons dire NON à la caporalisation de la magistrature ! Soyons tous prêts à marcher pour l’indépendance de la Justice ! Le banditisme #FCC doit cesser !", tonne le Président d'Ensemble pour la République. Ce ton est le même qui ressort d'un communiqué conjointement signé par les quatre leaders de Lamuka abordant dans le même sens.

Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Jean-Pierre Bemba et Adolphe Muzito préviennent le bureau de l'assemblée nationale contre les manoeuvres d’appropriation privative de la magistrature débout parquet entamée en janvier 2011, passant par la révision de l’article 149 de la Constitution, le risque étant connaître leur point culminant avec les trois propositions des lois scélérates soumises par le FCC.

"Suivant la logique de ces trois propositions des lois, le ministre de la Justice obtiendrait le pouvoir de nommer, à titre provisoire et sans autres formes de contrôle, les magistrats du parquet, en violation flagrante de l’article 82 de la Constitution," ce, malgré la consécration constitutionnelle de la séparation des pouvoirs.

Pour Lamuka," les trois propositions de lois tendent à faire des procureurs de la République des commissaires du gouvernement, donc des agents du ministre de la Justice au mépris de l’indépendance d’action des membres du parquet", en précisant que la manœuvre vise la "confiscation des pouvoirs des procureurs de la République engagés par les FCC aux fins de récupérer illégitimement et illégalement ceux perdus lors des élections chaotiques de décembre 2018 et à couvrir les délits et crimes perpétrés durant 18 ans" lit-on dans la déclaration.

Les quatre leaders en appellent donc aux congolais "de se tenir prêts pour le mot d'ordre comme en janvier 2015 contre la loi sur le recensement", une action qui a vu la Majorité Présidentielle reculer devant la détermination du peuple.

La Nouvelle Afrique 





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